Les faits concernant l’ibuprofène et la COVID-19

Ce qu’il faut savoir sur l’ibuprofène et la COVID-19. Découvrez les faits (picture of Advil tabs and GSK logo on orange background)

Ibuprofène et COVID-19

Le consensus scientifique est clair : il demeure sécuritaire d’utiliser l’ibuprofène/Advil en vente libre conformément aux directives. La documentation scientifique actuelle ne montre pas que l’ibuprofène/Advil en vente libre aggrave l’état de santé des personnes atteintes de COVID-19. De plus, les principales autorités de la santé dans le monde ont confirmé qu’aucune donnée probante ne recommande aux patients atteints de COVID-19 d’éviter l’utilisation d’analgésiques antipyrétiques, comme Advil (ibuprofène).

Nous surveillons et évaluons constamment les articles de recherche publiés dans une vaste gamme de revues scientifiques ou universitaires partout dans le monde.

Publications de recherche récentes (mars 2020 à mai 2021) :

  • Lancet Rheumatology, mai 2021 — L’utilisation d’AINS n’est pas associée à une mortalité plus élevée à l’hôpital ou à une gravité accrue de la COVID-19. Cette étude de cohorte prospective et multicentrique, menée dans 255 établissements de santé britanniques sur le plus grand nombre de patients admis à l’hôpital en raison de la COVID-19 à ce jour (78 674), a révélé que ceux qui prenaient des AINS avant leur admission avaient les mêmes résultats que ceux qui n’en prenaient pas. Les chercheurs n’ont constaté aucune différence en matière de mortalité ou de gravité de la maladie ni en ce qui concerne les résultats secondaires, notamment l’admission aux soins intensifs, le recours à la ventilation, l’utilisation d’oxygène ou la présence de lésions rénales aiguës8.
  • Arthritis & Rheumatology, mai 2021 — Une étude de cohorte appariée par score de propension n’a révélé aucune augmentation du risque d’infection à la COVID-19 soupçonnée ou confirmée ou de mortalité chez les patients atteints d’arthrose dans un contexte de soins primaires à qui l’on a prescrit des AINS par rapport à ceux qui ont reçu des médicaments de comparaison. La cohorte était composée de patients adultes âgés de 18 ans et plus atteints d’arthrose. Au total, 13 202 patients se sont fait prescrire des AINS et ont été comparés à 12 457 patients qui se sont fait prescrire des médicaments de comparaison (paracétamol et codéine, ou paracétamol et dihydrocodéine). L’étude a conclu que ces résultats étaient rassurants et laissaient entendre qu’en l’absence de maladie aiguë, les AINS peuvent être prescrits en toute sécurité pendant la pandémie en cours9.
  • Annals of the Rheumatic Diseases, janvier 2021 — Aucune augmentation globale du risque de décès lié à la COVID-19 n’est associée à une prescription d’AINS. Dans deux études de conception similaire, les chercheurs ont étudié des utilisateurs et des non-utilisateurs d’AINS prescrits et n’ont trouvé aucune preuve d’un effet nocif des AINS prescrits de façon courante sur les décès liés à la COVID-19. Ils ont évalué séparément une population générale (étude 1) et une population atteinte de polyarthrite rhumatoïde ou d’arthrose (étude 2). Les utilisateurs et les non-utilisateurs d’AINS n’ont pas présenté de différence en ce qui a trait au risque de décès lié à la COVID-19, après ajustement pour tenir compte des différences entre les deux populations étudiées. Les chercheurs ont conclu que les personnes qui se font actuellement prescrire des AINS pour leur problème de santé de longue durée devraient poursuivre leur traitement usuel10.
  • PLOS Medicine, septembre 2020 — Une étude danoise a conclu qu’il n’y avait aucune association entre l’utilisation des AINS jusqu’à 30 jours avant le test de dépistage de la COVID-19 et la mortalité dans les 30 jours ou des effets indésirables, dont l’hospitalisation, l’admission aux soins intensifs ou la ventilation, dans les 14 jours pour les patients atteints de COVID-19, et que les AINS n’entraînaient pas une maladie à coronavirus plus grave11.
  • American Journal of Therapeutics, juillet/août 2020 — Les chercheurs n’ont trouvé aucune donnée probante pour décourager l’utilisation de l’ibuprofène, bien que les auteurs aient soulevé une préoccupation concernant l’innocuité de l’ibuprofène en raison de son rôle potentiel dans l’augmentation des niveaux de récepteurs ECA2 dans le système rénine-angiotensine-aldostérone. Cependant, les données disponibles provenant d’études limitées montrent que l’administration d’ECA2 recombinante améliore les tissus pulmonaires lésés par les virus respiratoires, ce qui laisse entendre que l’utilisation d’ibuprofène pourrait être bénéfique en cas d’infection à la COVID-1912.
  • London School of Hygiene and Tropical Medicine, août 2020 — Les auteurs n’ont trouvé aucune donnée probante montrant que les AINS avaient un lien avec les décès liés à la COVID-19. Le risque de COVID-19 ne doit pas influencer les décisions sur l’utilisation thérapeutique des AINS13
  • Headache, juillet 2020 — Une étude a conclu qu’il n’existe aucune donnée probante précise à l’heure actuelle contre l’utilisation des AINS chez les patients avec ou sans infection à la COVID-19. Les auteurs recommandent d’évaluer le patient afin de déceler toute autre maladie chronique, toute maladie ou tout état de santé sous-jacent ou préexistant (affection concomitante) pouvant restreindre l’utilisation des AINS, et de discuter des risques et des avantages avec tous les patients avant de prescrire des AINS14.
  • British Pharmacological Society, juillet 2020 — Selon les auteurs, des études épidémiologiques ont laissé entendre que l’utilisation d’AINS avait des bienfaits potentiels sur la réduction du risque d’aggravation de la maladie chez les patients atteints de COVID-19 tout en mettant en garde contre l’utilisation de l’ibuprofène chez les patients atteints de COVID-1915.
  • JAMA Network Open, juillet 2020 — Des chercheurs ont trouvé que les données dont on dispose actuellement, notamment les principaux paramètres de leur étude, ne semblaient pas appuyer les fortes recommandations contre l’utilisation des AINS chez les patients atteints d’une pneumonie virale16.
  • Clinical Infectious Disease, juillet 2020 — Les auteurs d’une étude d’observation en Corée du Sud ont laissé entendre que les effets néfastes associés à l’utilisation des AINS peuvent l’emporter sur les bienfaits pour les patients atteints de COVID-19; les AINS doivent donc être utilisés avec prudence. Les chercheurs ont seulement évalué les patients atteints de COVID-19 hospitalisés à qui l’on avait prescrit des AINS à des doses prescrites et non des AINS en vente libre au cours des 7 jours précédant et comprenant leur hospitalisation; on ignore si les AINS prescrits faisaient partie du traitement contre la COVID-19 ou contre une ou plusieurs maladies sous-jacentes graves17.
  • Clinical Microbiology and Infection, juin 2020 — Une étude de cohorte rétrospective évaluée par des pairs et portant sur 403 patients atteints de COVID-19 du Shamir Medical Centre, en Israël, a conclu que dans la cohorte de patients atteints de COVID-19 à l’étude, « l’ibuprofène n’était pas associé à des résultats cliniques plus défavorables que le paracétamol (acétaminophène) ou que l’emploi d’aucun antipyrétique. Chez les patients fiévreux, aucune différence n’a été observée entre les résultats cliniques des utilisateurs d’ibuprofène et ceux des utilisateurs de paracétamol (acétaminophène) 18 ».

Lorsqu’il est pris selon les directives, l’ibuprofène peut être utilisé de façon sécuritaire et efficace pour soulager la douleur et réduire la fièvre associées à la COVID-19, d’après le consensus médical général.

Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez consulter les sites Web de ces autorités de santé publique. Ces organismes ne sont pas officiellement affiliés à Advil et l’utilisation de leurs logos ne doit pas être interprétée comme une approbation.

l’Organisation mondiale de la Santé (OMS)

« À l’heure actuelle, sur la base des informations disponibles, l’OMS ne recommande pas de déconseiller l’utilisation de l’ibuprofène. Nous consultons également les médecins qui traitent la COVID-19 et nous n’avons pas connaissance de rapports faisant état d’effets négatifs de l’ibuprofène, outre les effets secondaires habituels connus qui limitent son utilisation dans certaines populations. L’OMS n’a pas connaissance de données cliniques ou démographiques publiées sur ce sujet21. »

National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIH)

Dans leurs lignes directrices sur le traitement de la COVID-19, les NIH recommandent ce qui suit en ce qui concerne l’utilisation d’AINS chez les patients atteints de COVID-1922:

  • Les personnes atteintes de COVID-19 qui prennent des AINS pour une affection concomitante doivent continuer leur traitement conformément aux directives que leur avait données leur médecin (AIII).
  • Le groupe recommande de ne pas faire de différence dans l’utilisation des stratégies antipyrétiques (p. ex., acétaminophène ou AINS) entre les patients atteints ou non de COVID-19 (AIII).
Association des pharmaciens du canada

« On ne dispose pas de suffisamment de données pour savoir si les AINS ont une incidence négative sur la morbidité ou la mortalité attribuables à la COVID-19. Santé Canada continue de recommander l’ibuprofène et l’acétaminophène pour traiter la fièvre causée par la COVID-1923 ».

Société canadienne de pédiatrie

Dans ses conseils se rapportant à la COVID-19 chez les enfants publiés le 25 mars 2020, la Société canadienne de pédiatrie indique que les données à jour et les pratiques exemplaires appuient l’administration d’acétaminophène ou d’ibuprofène pour traiter les symptômes de COVID-1924.

Selon le document La prise en charge aiguë de la COVID-19 en pédiatrie (mise à jour du printemps 2021), « Pour abaisser la fièvre, on peut administrer de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène. Les inquiétudes précoces, selon lesquelles la prise d’ibuprofène risquait d’accroître le risque de mortalité et de morbidité liées à la COVID-19, ne sont pas corroborées par les données probantes25 ». 

Un héritage d’innocuité fondée sur des données probantes26

L’ibuprofène est un médicament bien établi qui, lorsqu’il est pris conformément à la monographie, est considéré comme étant sécuritaire pour réduire la fièvre et soulager la douleur.

  • Il est utilisé par des millions de consommateurs dans 40 pays depuis plus de 3 décennies.
  • Il a fait l’objet d’études approfondies et il est strictement réglementé afin d’assurer qu’il satisfait aux exigences des autorités sanitaires.
  • II est largement utilisé pour soulager certains des symptômes de la grippe (douleur et fièvre).

Aller de l’avant en ces temps difficiles

Conformément aux recommandations actuelles des principaux organismes de santé publique, GSK Soins de santé aux consommateurs conseille que vous parliez directement avec vos patients de leurs besoins thérapeutiques individuels.

Par ailleurs, d’après le consensus médical général d’agences de santé et d’autorités sanitaires publiques mondiales, nous espérons que vous continuerez d’utiliser en toute confiance les analgésiques antipyrétiques, comme Advil (ibuprofène), de façon appropriée afin de réduire la douleur et la fièvre, pour apporter du réconfort et des soins à vos patients atteints de COVID-19.

Nous continuerons d’évaluer les données publiées et vous ferons parvenir de nouvelles mises à jour à mesure qu’elles seront disponibles. Comme toujours, nous maintenons notre engagement à fournir des renseignements équilibrés sur nos médicaments, à demeurer transparents au sujet de notre travail, à travailler avec intégrité et à toujours faire passer les intérêts des patients d’abord et avant tout.

Merci et soyez prudents.

Pour en savoir plus sur la façon d’évaluer les risques du produit par rapport à ses bienfaits, veuillez consulter la monographie, disponible sur demande (1-855-367-7349), ou le site Web de Santé Canada. Recommandez toujours au patient de lire l’étiquette. Les conditions d’autorisation de mise en marché sont disponibles sur demande au (1-855-367-7349).

FAQ sur la gestion des effets secondaires du vaccin contre la COVID-19

  • Les analgésiques antipyrétiques, comme Advil, sont-ils recommandés pour traiter les symptômes causés par le vaccin contre la COVID-19 (douleur ou fièvre)?

    Oui, les analgésiques antipyrétiques, comme Advil, sont indiqués pour traiter les symptômes de douleur et de fièvre27. Pfizer-BioNTech et Moderna ont respecté cette indication dans leurs études cliniques, pour traiter les symptômes se manifestant après l’administration de leurs vaccins homologués contre la COVID‑193,4.

    L’utilisation appropriée de l’ibuprofène est recommandée par les autorités de santé publique, comme le CDC et le NHS, pour soulager les symptômes légers de douleur et de fièvre qui peuvent être ressentis après la vaccination1,2. Ces mêmes autorités et associations de santé, ainsi que le CCNI (Comité consultatif national de l’immunisation)7 ne recommandent pas l’utilisation d’analgésiques ou d’antipyrétiques prophylactiques avant ou au moment de la vaccination contre la COVID-19, mais leur utilisation ne constitue pas une contre-indication à la vaccination.

    Les patients sont invités à lire et à suivre attentivement l’information qui leur est fournie sur les consignes à respecter après la vaccination ou les instructions qu’ils reçoivent au moment du vaccin, y compris les recommandations sur l’utilisation de l’ibuprofène pour soulager les symptômes de douleur et de fièvre qui pourraient apparaître après un vaccin contre la COVID-19. S’ils ont des questions, ils doivent consulter un médecin ou un pharmacien pour obtenir d’autres conseils.

  • Les analgésiques antipyrétiques, comme l’ibuprofène, peuvent-ils inhiber la réponse immunitaire au vaccin contre la COVID-19?

    Les études cliniques publiées évaluant l’immunogénicité des vaccins et l’effet de l’utilisation d’analgésiques antipyrétiques sont limitées et varient selon les vaccins évalués et la population étudiée (adultes ou enfants). Bien que certaines études n’aient observé aucune différence significative, et que d’autres aient montré une inhibition de la réponse immunitaire aux vaccins en cas d’utilisation d’AINS ou d’acétaminophène, les données sont contradictoires et varient selon les vaccins, les sérotypes, l’agent antipyrétique et le moment de l’administration (à titre prophylactique ou pour traiter les symptômes).

    L’utilisation appropriée d’analgésiques antipyrétiques, comme l’ibuprofène, est recommandée par les autorités de santé publique pour soulager les symptômes pouvant être ressentis après la vaccination1, 2. C’est pourquoi dans les études de dernière phase sur le vaccin contre la COVID-19, les participants ont été autorisés à utiliser des analgésiques antipyrétiques pour traiter leurs symptômes3-6.

    Les patients sont invités à lire et à suivre attentivement l’information qui leur est fournie sur les consignes à respecter après la vaccination ou les instructions qu’ils reçoivent au moment du vaccin, y compris les recommandations sur l’utilisation de l’ibuprofène pour soulager les symptômes de douleur et de fièvre qui pourraient apparaître après un vaccin contre la COVID-19. S’ils ont des questions, ils doivent consulter un médecin ou un pharmacien pour obtenir d’autres conseils.

  • L’ibuprofène peut-il être pris à titre prophylactique pour combattre les effets secondaires potentiels du vaccin contre la COVID-19?

    Advil est indiqué pour soulager les symptômes de la douleur et de la fièvre au moment où ils surviennent 27. Il n’est pas indiqué pour une utilisation à titre prophylactique, afin de prévenir les symptômes.
     
    Les patients qui prennent déjà de l’ibuprofène pour prendre en charge des symptômes de douleur ou de fièvre doivent consulter leur professionnel de la santé avant toute vaccination prévue. À l’heure actuelle, il n’existe aucune donnée clinique selon laquelle l’ibuprofène ne devrait pas être utilisé immédiatement avant ou après un vaccin contre la COVID-19. L’ibuprofène est un traitement bien établi, recommandé par des organisations de soins de santé du monde entier, comme le CDC et le NHS, pour faire baisser la fièvre et soulager la douleur ou le malaise éventuels liés à une vaccination contre la COVID-19 1,2.
  • L’ibuprofène a-t-il un effet sur l’immunogénicité du vaccin contre la COVID-19?

    En général, les études cliniques publiées évaluant l’immunogénicité des vaccins et l’effet de l’utilisation d’analgésiques antipyrétiques sont limitées et varient selon les vaccins évalués et la population étudiée (adultes ou enfants). Bien que certaines études n’aient observé aucune différence significative, et que d’autres aient montré une inhibition de la réponse immunitaire aux vaccins en cas d’utilisation d’AINS ou d’acétaminophène, les données sont contradictoires et varient selon les vaccins, les sérotypes, l’agent antipyrétique et le moment de l’administration (à titre prophylactique ou pour traiter les symptômes).

    L’effet d’un analgésique antipyrétique comme Advil sur l’immunogénicité du vaccin contre la COVID-19 ne devrait pas être différent de l’effet d’un tel médicament sur l’immunogénicité des autres vaccins. Par conséquent, l’utilisation d’antipyrétiques et d’analgésiques comme l’ibuprofène pour traiter les symptômes associés à l’administration du vaccin ou à des problèmes de santé permanents était autorisée par les protocoles liés aux vaccins contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech et de Moderna (ainsi que par les protocoles liés aux vaccins contre la COVID-19 d’AstraZeneca et de Janssen)3-6.

    Pendant ces études, certains participants ont ressenti des douleurs locales, de la fièvre et d’autres effets indésirables généraux, et ils ont utilisé ces médicaments pour traiter les symptômes causés par la vaccination. Les études menées sur les vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna ont montré une efficacité remarquablement élevée (environ 95 %) et une immunogénicité semblable, voire supérieure, à celle des patients ayant une infection par la COVID-19 survenue naturellement, ce qui laisse entendre que l’utilisation d’analgésiques antipyrétiques n’a probablement pas inhibé la réponse immunitaire28,29. Cependant, nous ne disposons pas de données précises sur l’immunogénicité de la cohorte de sujets ayant pris un analgésique antipyrétique.

  • Que disent les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et le National Health Service (NHS) au sujet de l’utilisation de l’ibuprofène pour aider à traiter la douleur ou la fièvre résultant du vaccin contre la COVID-19?

    Le CDC et le NHS recommandent l’utilisation appropriée d’analgésiques antipyrétiques pour soulager les symptômes de douleur et de fièvre ressentis après la vaccination contre la COVID-191,2. Ils ne recommandent pas l’utilisation à titre prophylactique d’analgésiques ou d’antipyrétiques oraux (ibuprofène, acétaminophène, etc.) avant ou au moment de la vaccination contre la COVID-19, mais leur utilisation ne constitue pas une contre-indication à la vaccination.

    CDC : « Si vous ressentez une douleur ou un malaise après votre vaccination, parlez à votre médecin de la possibilité de prendre des médicaments en vente libre, comme l’ibuprofène, l’aspirine, les antihistaminiques ou l’acétaminophène, pour vous soulager. Vous pouvez prendre ces médicaments pour atténuer les effets secondaires de la vaccination si aucune raison médicale ne vous empêche normalement de les prendre (traduction)1. »

    NHS : « Vous pouvez prendre des analgésiques, comme le paracétamol (acétaminophène) si vous en avez besoin (traduction)2. »

    Les patients sont invités à lire et à suivre attentivement l’information qui leur est fournie sur les consignes à respecter après la vaccination ou les instructions qu’ils reçoivent au moment du vaccin, y compris les recommandations sur l’utilisation de l’ibuprofène pour soulager les symptômes de douleur et de fièvre qui pourraient apparaître après un vaccin contre la COVID-19. S’ils ont des questions, ils doivent consulter un médecin ou un pharmacien pour obtenir d’autres conseils.

FAQ sur la gestion des symptômes de la COVID-19

  • Est-ce que l’énoncé de GSK concernant l’utilisation d’ibuprofène/d’Advil chez les patients étant potentiellement atteints de COVID-19 a changé?

    Non, l’ibuprofène/Advil est considéré comme étant sécuritaire et peut efficacement soulager la douleur et réduire la fièvre chez les patients atteints de COVID-19 lorsqu’il est utilisé conformément aux directives, d’après le consensus médical général d’agences de santé et d’autorités sanitaires publiques mondiales19-25.

    • Il est utilisé par des millions de consommateurs dans 40 pays depuis plus de 3 décennies26.
    • Il a fait l’objet d’études approfondies et il est strictement réglementé afin d’assurer qu’il satisfait aux exigences des autorités sanitaires locales26.
    • II est largement utilisé pour soulager certains des symptômes de la grippe (douleur et fièvre)26.
  • D’où vient la préoccupation liée à l’utilisation de l’ibuprofène chez les patients atteints de COVID-19?

    La controverse concernant l’utilisation de l’ibuprofène et d’autres médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour traiter les symptômes de la COVID-19 est apparue à la suite de la publication d’un commentaire (Fang et al. 2020) dans The Lancet Respiratory Medicine30. Cette controverse s’est amplifiée après que le ministre de la Santé de la France a laissé entendre, dans un message publié par la suite sur Twitter, que les anti-inflammatoires comme l’ibuprofène ou la cortisone peuvent être un facteur aggravant la COVID-19.

    Le commentaire de Fang et ses collaborateurs portait sur les données de 3 évaluations rétrospectives de dossiers médicaux en Chine, couvrant près de 1300 patients atteints d’une infection grave par la COVID-19. Les auteurs ont observé qu’un nombre significatif de ces patients souffraient d’hypertension et de diabète, soit de 12 à 30 % selon l’étude. Les données sur les traitements concomitants n’étaient pas disponibles, mais les auteurs ont néanmoins avancé que des taux plus élevés d’expression des récepteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine 2 (ECA2) pourraient augmenter le risque d’infection par le coronavirus. Les récepteurs de l’ECA2 s’expriment sur les cellules alvéolaires (entre autres tissus) et agissent comme le principal point d’entrée/portail pour le SRAS-CoV-2 (COVID-19), de même que pour toute la famille des syndromes respiratoires aigus sévères (SRAS)31. La COVID-19 semble avoir une affinité particulière pour les récepteurs de l’ECA2 exprimés chez l’humain31. Par conséquent, Fang et ses collaborateurs ont supposé que l’utilisation d’inhibiteurs de l’ECA2 et de médicaments semblables pouvait exacerber la gravité de la COVID-19 et augmenter le risque de mortalité. De plus, Fang et ses collaborateurs ont classé l’ibuprofène dans cette même catégorie de médicaments, sans toutefois présenter de données cliniques ou précliniques à l’appui.

    Aucune donnée clinique n’appuie la théorie sur le lien entre l’utilisation d’AINS, en particulier l’ibuprofène, et l’aggravation des symptômes de la COVID-19; cette théorie a provoqué une confusion considérable et est l’objet d’une controverse au sein de la communauté médicale.

  • Quelles hypothèses ont été avancées par les auteurs du commentaire publié dans The Lancet Respiratory Medicine?

    Dans leur commentaire publié dans The Lancet Respiratory Medicine le 11 mars 2020, Fang et ses collaborateurs ont émis l’hypothèse selon laquelle les patients atteints de maladies cardiaques, d’hypertension ou de diabète et traités par des médicaments qui augmentent l’expression de l’ECA2 présentent un risque accru de contracter une infection grave par la COVID-19. Les patients prenant des médicaments augmentant l’expression de l’ECA2, comme les inhibiteurs de l’ECA et les antagonistes des récepteurs de l’angiotensine (ARA), devraient donc faire l’objet d’une surveillance particulière 30.
     
    En outre, l’article indique que la prédisposition génétique à un risque accru d’infection par le SRAS-CoV-2 est un autre aspect qui devrait être évalué, car elle pourrait être attribuable aux polymorphismes des récepteurs de l’ECA2 qui ont été liés au diabète, aux accidents vasculaires cérébraux et à l’hypertension, de même qu’à des populations ethniques particulières. Les auteurs soulignent que la sensibilité d’une personne peut être causée par une combinaison du traitement et des polymorphismes des récepteurs de l’ECA2. 
     
    Dans leur commentaire, les auteurs déclarent qu’il est également possible d’augmenter l’ECA2 avec des thiazolidinediones (glitazones) et l’ibuprofène; cependant, ils n’ont fourni aucune donnée clinique ou préclinique à l’appui. Les auteurs de l’article, contrairement à plusieurs intervenants dans les médias, n’ont pas émis d’hypothèse sur un lien entre l’utilisation de l’ibuprofène et l’aggravation de la COVID-19.
     
    Il est important de noter que les commentaires, contrairement aux publications scientifiques, ne sont pas évalués par les pairs et sont des textes d’opinion. Ils servent à générer des hypothèses plutôt qu’à les valider.
  • Quelle est la position de Santé Canada sur l’utilisation de l’ibuprofène chez les patients atteints de COVID-19?

  • Quelle est la position de l’OMS sur l’utilisation de l’ibuprofène chez les patients atteints de COVID-19?

    « À l’heure actuelle, sur la base des informations disponibles, l’OMS ne recommande pas de déconseiller l’utilisation de l’ibuprofène. Nous consultons également les médecins qui traitent la COVID-19 et nous n’avons pas connaissance de rapports faisant état d’effets négatifs de l’ibuprofène, outre les effets secondaires habituels connus qui limitent son utilisation dans certaines populations. L’OMS n’a pas connaissance de données cliniques ou démographiques publiées sur ce sujet21. »

  • Quelle est la position des NIH sur l’utilisation de l’ibuprofène chez les patients atteints de COVID-19?

    Dans leurs lignes directrices sur le traitement de la COVID-19, les NIH recommandent ce qui suit en ce qui concerne l’utilisation d’AINS chez les patients atteints de COVID-1922:

    • Les personnes atteintes de COVID-19 qui prennent des AINS pour une affection concomitante doivent continuer leur traitement conformément aux directives que leur avait données leur médecin (AIII).
    • Le groupe recommande de ne pas faire de différence dans l’utilisation des stratégies antipyrétiques (p. ex., acétaminophène ou AINS) entre les patients atteints ou non de COVID-19 (AIII).
  • Quelle est la position d’associations particulières de professionnels de la santé au Canada sur l’utilisation de l’ibuprofène chez les patients atteints de COVID-19?

    Association des pharmaciens du Canada : « On ne dispose pas de suffisamment de données pour savoir si les AINS ont une incidence négative sur la morbidité ou la mortalité attribuables à la COVID-19. Santé Canada continue de recommander l’ibuprofène et l’acétaminophène pour traiter la fièvre causée par la COVID-1923. »

    Société canadienne de pédiatrie :

    Dans ses conseils se rapportant à la COVID-19 chez les enfants publiés le 25 mars 2020, la Société canadienne de pédiatrie indique que les données à jour et les pratiques exemplaires appuient l’administration d’acétaminophène ou d’ibuprofène pour traiter les symptômes de COVID-1924.

    Selon le document La prise en charge aiguë de la COVID-19 en pédiatrie (mise à jour du printemps 2021), « Pour abaisser la fièvre, on peut administrer de l’acétaminophène ou de l’ibuprofène. Les inquiétudes précoces, selon lesquelles la prise d’ibuprofène risquait d’accroître le risque de mortalité et de morbidité liées à la COVID-19, ne sont pas corroborées par les données probantes25 ». 

  • Que fait GSK pour s’assurer que les plus récents renseignements sur l’innocuité d’Advil soient communiqués?

    Nous continuons de surveiller de près la situation entourant la COVID-19 et l’utilisation de l’ibuprofène (l’ingrédient actif d’Advil), et nous sommes déterminés à rester transparents dans nos communications et à préserver la santé et la sécurité de nos clients.

    Conformément aux recommandations actuelles des principaux organismes de santé publique, GSK Soins de santé aux consommateurs conseille que vous parliez directement avec vos patients de leurs besoins thérapeutiques individuels.

    Les autorités sanitaires publiques se ralliant à un consensus de plus en plus unanime, nous espérons que vous continuerez d’utiliser en toute confiance Advil (ibuprofène) de façon appropriée comme antipyrétique et analgésique pour apporter du réconfort et des soins à vos patients atteints de COVID-19.

  • Où puis-je obtenir de plus amples renseignements sur l’innocuité de l’ibuprofène?

    Veuillez composer le 1-888-275-9938 pour obtenir de plus amples renseignements sur Advil et son profil d’innocuité établi.

  • Existe-t-il des ressources que je peux présenter à mes patients désireux d’obtenir plus de renseignements sur l’utilisation de l’ibuprofène dans les cas de COVID-19?

    Vos patients et vous trouverez d’importantes ressources sur la COVID-19 et l’utilisation de l’ibuprofène au https://www.advil.ca/fr/coronavirus/faqs.  Veuillez par ailleurs continuer de visiter le site Haleon HealthPartner pour prendre connaissance des futures mises à jour.